La sécurité dans le programme de Jean-Luc Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon propose une réorientation de la politique de sécurité de la France vers une politique de «  sûreté  ». Ce qui signifie, selon lui, «  La liberté des citoyens contre les menaces et l’arbitraire  ». Globalement, son programme présente la volonté de pacifier les relations entre les forces de l’ordre et la population. Mais aussi, et surtout, de redéfinir un code déontologique pour la police. On peut soulever plusieurs propositions dans son programme  :
► L’évaluation des missions de service public de la police, par la population, à l’aide de questionnaires.
► La création d’une instance externe de contrôle des forces de l'ordre quand elles sont accusées de fautes graves.
► La réhabilitation de la police de proximité «  afin d’affirmer le caractère local de l’action policière  ». Mais aussi pour que celle-ci soit «  reconnue et acceptée  » par la population, qu’elle puisse «  nouer un dialogue  » avec cette dernière.
Unifier les forces de l'ordre et leurs différentes missions dans un même corps. Mélenchon appelle à la création d’une «  garde républicaine citoyenne  » afin d’en finir avec la présence policiaire dite «  inégale  » sur le territoire français.
►La mise en place d’une «  recherche scientifique indépendante  », en s’appuyant sur les universités et finançant des programmes de recherche sur les thèmes de la sécurité et de la sûreté.
►La légalisation contrôlée et encadrée du cannabis, en faisant le constat d’échec du «  tout répressif  ».
► Le recrutement de plus de 10  000 employés supplémentaires et le retour aux effectifs de gendarmes et policiers de 2007. Doubler les effectifs de la police scientfique.
► S’attaquer à la «  délinquance financière  » avec l’adoption d’une loi contre la corruption et les conflits d’intérêt. Elle instaurera une peine de déchéance des droits civiques en cas de fraude fiscale
► La sortie de l’OTAN et la mise en œuvre d’une coalition internationale sous l’égide de l’ONU pour lutter contre l'EI, en ciblant essentiellement «  ses composantes économiques  » (ressources pétrolières, blanchiment d’argent, etc...).
► La sortie de l’Etat d’urgence à l’initiative du Parlement.

Mis à jour le 09 février 2017