Actualité du 11/03 au 17/03

► SOCIETE

Par Samantha Martins

La Loi « anti-casseurs » adoptée par le Sénat
Mardi 12 mars au soir, les sénateurs ont voté en faveur de la loi « anti-casseurs » adoptée par l’Assemblée Nationale début février. Le texte a été adopté avec 210 pour, 115 contre et 18 sénateurs se sont abstenus. La loi consiste en plusieurs interdictions préventives de manifester, et des fouilles seront systématiquement réalisées. La dissimulation du visage sera désormais un délit, car se couvrir le visage pour se protéger des gaz lacrymogènes lancés par la police sera considéré comme un danger pour les forces de l’ordre et le manifestant pourra être poursuivi en justice. De nombreuses associations et syndicats comme Amnesty International France, SOS Racisme, Greenpeace ou encore les Gilets jaunes de Commercy s’indignent face à l’irrévérence du gouvernement concernant les droits de l’homme et le droit d’expression, et jugent cette mesure liberticide pour le peuple français.
Sources : France Bleu, Amnesty.fr

Un syndicat de gynécologue menace les droits de la femme
Le Syndicat national des gynécologues et obstétriciens ont menacé d’une grève des interruptions volontaires de grossesse, demandant à 2000 de leurs collègues, de se « tenir prêt à arrêter la pratique des IVG ». La revendication concerne le fond de garantie de la profession, le FAPDS (Fonds de garantie des dommages consécutifs à des actes de préventions, de diagnostic, ou de soins), couvrant ainsi l’indemnisation en responsabilité civile professionnelle des professionnels de la santé. Les praticiens demandent une meilleure prise en charge. Une quinzaine de gynécologues-obstétriciens qui ont été sanctionnés entre 2002 et 2012 seraient concernés par ce « défaut de protection ». Mais l’Ordre des médecins ne le voit pas du même œil et dénonce cet acte comme une menace en contradiction avec la déontologie médicale. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn n’a pas toléré cette « prise en otage » des femmes par le syndicat des gynécologues.
Sources : Ouest France, Huffington Post, Wikipédia


La Californie n’exécutera plus ses prisonniers jusqu’à nouvel ordre
Le gouverneur démocrate Gavin Newson a décidé de suspendre la peine de mort dans l’Etat de Californie, durant les quatre prochaines années, bien que celle-ci reste officiellement en vigueur. La Californie a exécuté 13 personnes depuis 1976, mais aucune exécution n’a eu lieu depuis 2006, après plusieurs plaintes sur la méthode d’injection létale. Il reste par ailleurs 737 personnes qui se trouvent dans le couloir de la mort. La peine capitale survit encore et seulement 20 Etats américains y ont renoncé, en abolissant la loi.
Sources : FranceTvInfo, Courrier International

Les vols Amsterdam- Bruxelles bientôt stoppés
Le Parlement néerlandais a voté en majorité la suppression des vols de courtes distances comme Amsterdam- Bruxelles, qui sont reliés par une dizaine de vols par jour et le même nombre de liaisons en train. Le gouvernement cherche à minimiser les dommages environnementaux, causés par l’extrême pollution de l’air que génère un avion. Pour une distance égale, l’avion rejette 300 fois plus de CO2 qu’un train.
Cette mesure pourra également être bénéfique pour les personnes habitants autour des aéroports et réduira les coûts d’importation du kérosène.
Sources : Les Echos, le Figaro

► INTERNATIONAL

Par Adéla Ch

Le dévastateur cyclone Idai fait environ 1000 morts
Le 16 mars, Idai a frappé le centre de la Mozambique, et particulièrement sa 2ème plus grande ville, Beira. La Fédération internationale de la Croix rouge annonça que la ville et son agglomération auraient été détruites à une proportion de 90%. Détruisant routes, ponts, hôpitaux et écoles, le cyclone aurait fait plus de 1 000 morts selon Filipe Nyusi, le président de la Mozambique qui a survolé la zone peu après la catastrophe. Poursuivant sa route, le cyclone a aussi touché le Zimbabwe, où l’Agence France Presse déplore 89 morts.
Sources ; Francetvinfo, Figaro, RTL

BREAKING. Attentats à Utrecht, les points marquants
Le 18 mars, un lundi matin, une fusillade dans un tramway a fait 3 morts et 9 blessés dans la ville d’Utrecht, Pays-Bas. Le drame s'est produit sur la place d’Oktoberplein, qui fut bouclée par la suite. Après la fusillade, le tireur a pris la fuite pour se réfugier dans une maison proche de la place. Lors d’une conférence de presse à La Haye, le directeur de l’agence nationale pour la sécurité et contre le terrorisme a annoncé que plusieurs tirs avaient eu lieu le même jour à Utrecht. Peu de temps après, une photo de vidéo surveillance d’un premier suspect de 37 ans nommé Gokman Tanis a été diffusée. La thèse terroriste n’est pas écartée, bien que les motivations du tireur restent suspectes, et le niveau d’alerte est au maximum dans tout le pays et la sécurité est accrue dans les bâtiments importants et les aéroports de tout le pays.
Source ; Le Monde

► ENVIRONNEMENT

Par Adéla Ch

Le naufrage du navire Grande America inquiète les rochelais
Le 11 mars, un navire italien contenant de grandes quantités de fioul a fait naufrage à 300 km de La Rochelle, dans le Golfe de Gascogne. Le maire de La Rochelle, Jean-François Fountaine, a mis en place un dispositif d’exception afin de prévenir l’arrivée des substances toxiques dans les côtes. Filets antipollution, tractopelles, matériel d’aspiration, gants et combinaisons ont été commandés. La plus grande préoccupation reste la culture locale des mytiliculteurs et ostréiculteurs, l’arrivée du fioul, même s’il est ramassé en boulettes sur les bords de mer, aurait des dommages irréversibles sur leurs cultures.
Source ; Libération.

► SPORT

Par Maxime André

Pas de miracle ce soir au camp nou
Après la remontada des mancuniens mardi dernier au Parc des Princes ainsi que celle de la Juventus emmenée par l’extraterrestre Ronaldo auteur d’un triplé, l’Olympique Lyonnais pouvait croire à l’exploit face au FC Barcelone de Leo Messi. Ces espoirs ont vite été refroidis.
Après un match aller très fermé marqué par le manque d’efficacité des barcelonais et notamment de la paire Messi-Suarez, les lyonnais se sont rendus en Espagne avec l’espoir de pouvoir créer l’exploit. Avec le retour de son capitaine Nabil Fékir, pièce maîtresse dans l’entrejeu lyonnais, et pas moins de 5000 supporters lyonnais ayant fait le déplacement, on pouvait s’attendre à voir une équipe capable de les bousculer.
En ce qui concernait les compositions, pas de surprise. Avec la blessure de Dembélé (rentré à la 77ème minute) et la méforme d’Houssem Aouar, remplacé par Lucas Tousart, les deux équipes alignaient leurs 11 types.
La match entier a été dominé par les blaugranas et on n’a jamais senti les lyonnais capables de renverser la tendance, excepté 30 minutes après la réduction du score de Tousart en seconde période.
Il y a eu trois classes d’écart entre ces deux formations. Lorsqu’une équipe concède un but dans les 20 premières minutes de jeu, il est très compliqué de réagir face à cette équipe, et ce score de 5-1 en témoigne.
Mais ce match, sans une décision arbitrale aberrante, aurait pu tourner autrement. En effet, un penalty est sifflé après un contact entre le défenseur lyonnais Denayer et l’attaquant Suarez. Sans hésitation, l’arbitre accorde un penalty, plutôt logique à vitesse réelle. En visionnant le ralenti, c’est en vérité l’attaquant barcelonais qui marche sur le pied de Denayer et qui simule. L’arbitre, aidé par le VAR et ses assistants, ne visionne pas ces images et reste sur sa décision initiale. Une injustice qui va coûter cher aux lyonnais et qui les a assommé dès le début de rencontre. L’arbitre n’est vraiment pas exempt de tout reproche. Sur un choc entre Coutinho et Lopes, qui met le gardien lyonnais KO, le VAR n’a pas été saisi et aucune sanction n’a été prise contre Coutinho.

Il ne faut pas se cacher derrière ces faits de jeu comme le fait si bien le président lyonnais. Les barcelonais ont été largement supérieurs. Messi a rappelé qu’il faisait partie des meilleurs joueurs de l’histoire du foot. Ce qui est regrettable en revanche, c’est d’avoir vu des lyonnais sans identité de jeu, subir les assauts barcelonais sans les exploiter en retour et de ne pas avoir pris le temps de construire des phases de jeux.
L’Olympique lyonnais a donc encore du chemin à faire pour devenir un grand d’Europe et cela commence par un changement d'entraîneur.
Source ; L’Equipe